Phrase de la semaine:

Some people are so poor. All they have is money.

vendredi 28 décembre 2012

La couleur des sentiments
Kathryn Stockett
10/10

 
Résumé du livre:
Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre État, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée.
Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au termes de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.

Nombre de pages: 520


 Age: A partir de 14 ans


Mon avis:
J'ai adoré!!
C'est un des livres les plus beaux, les plus émouvants, et les plus vrais que j'ai lu.
Il n'y a pas un mot de trop, chaque phrase est là où elle doit être. Les différentes histoires des personnages sont toutes belles, et montrent un autre point de vue. On entend parler de la condition des Noirs en Amérique,  mais ce livre donne un autre aperçu. Il ne montre pas les Blancs comme les méchants, et les Noirs comme les gentils, il explique juste comment chacun vivait. Il y a des Blancs qui ont été justes et ont remercié leurs domestiques Noires de les avoir servis, d'avoir éduqué leurs enfants, et beaucoup sont considérées comme un membre de la famille. Dans d'autres maisons, elles ne sont que des bonnes, qui n'ont pas le droit d'utiliser leur toilettes, alors qu'elles sont comme des mères pour les enfants dont elles s'occupent. Ce livre parle aussi des femmes, qui en apparence calmes et inoffensives, peuvent détruire la vie de ceux qu'elles ne respectent pas, et diriger d'une main de fer celle de leur famille et de leurs amis.
J'ai retrouvé l'ambiance que j'avais adoré dans Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, qui est souvent cité en exemple.
La fin est triste, mais je m'y attendais, et une fois que tout est fini, que l'angoisse du livre est retombée, on reste ébahi.



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