Phrase de la semaine:
Some people are so poor. All they have is money.
mardi 11 septembre 2012
Cette violence des mots est plus dangereuse que celle des gestes car elle est cachée, vicieuse, et c'est cette violence là qui fait le plus de mal.
La douleur vous refaçonne toujours d'une curieuse manière.
Je lui avais beaucoup pardonné parce que l'amour demande beaucoup de pardons. Je m'étais préparée à vieillir à ses côtés sans qu'il ne m'ait jamais dit de mots jolis, une phrase feurie, vous savez, ces idioties qui font chavirer le coeur des filles et les rendent fidèles pour toujours.
Il n'y a que dans les livres que l'on peut changer de vie. Que l'on peut tout effacer d'un mot. Faire disparaître le poids des choses. Gommer les vilenies et au bout d'une phrase, se retrouver soudain au bout d'une monde.
Parce que nos besoins sont nos petits rêves quotidiens. Ce sont nos petites choses à faire, qui nous projettent à demain, à après-demain, dans le futur; ces petits rien qu'on achètera la semain prochaine et qui nous permettent de penser que la semaine prochaine, on sera encore vivants.
La liste de mes envies par Grégoire Delacourt
Titre: La voleuse de nuages
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